La candidat du FLN au niveau de la circonscription électorale de la Zone 1 (France – Nord), Ibtissem Hamlaoui, suscite la colère de l’association de la communauté algérienne établie à l’étranger (ALCALEE).
Dans une longue lettre parvenue à notre rédaction, cette association a recueilli tous les éléments prouvant que cette candidat est « au-dessus des lois ». « Sachant que le président effectif du FLN n’est autre que le président de la république (et le premier magistrat du pays ; ainsi celui qui nomme et dégomme les ambassadeurs, les consules et même les membres de la « HIISE »), nous nous n’attendions pas à de la transparence, ni même à ce que ces élections législatives soient plus crédibles que ses précédentes. Par contre, nous militons et nous agissons pour que tous les algériens soient égaux aux yeux de la loi », dénonce l’ALCALEEE selon laquelle au moment où des candidatures aux « élections législatives » sont rejetées pour motif « titre de séjour temporaire » (d’un an) ou « carte de séjour expire dans 8 mois », la candidature de la deuxième personne sur la liste du FLN en France-Nord n’est guère conforme aux règles fixées par la législation électorale.
« Dans la liste du FLN France-Nord (circonscription électorale Zone 1, voir pièce jointe), nous trouvons à la deuxième position Melle Ibtissem Hamlaoui, née 23/10/1991 à Guelma, qui est arrivée en France en 2015 grâce à une bourse de l’Etat algérien avec comme condition de retourner en Algérie après la fin de ses études. Donc, Melle Hamlaoui et comme l’indique son titre de séjour N°5903174918 n’est autorisée à séjourner en France que temporairement. En plus, elle est venue pour faire des études payées par l’Etat algérien et doit y retourner pour faire profiter l’Algérie de ses connaissances et compétences », déplore l’ACALEE
« Nous demandons que justice soit faite et que la liste du FLN France-Nord (circonscription électorale Zone 1) soit refusée comme fut le cas pour d’autres listes qui n’ont pas l’appui de « Monsieur » Bouteflika et surtout l’appui de son entourage directe à savoir « Messieurs » Bouteflika », réclame encore cette association dont les membres affirment avoir marre « que tout ce qui concerne les émigrées soit importé d’Algérie ». « Nous sommes écartés pour les emplois dans les compagnies nationales à l’étranger, dans les représentations consulaires et diplomatiques (hors corps diplomatique) et même les centres culturels et cultuels, et là vous voulez nous imposer des députés qui n’ont rien avoir avec nous ! », s’écrient-ils enfin.