Le collectif des syndicats autonomes revient à la charge. Il compte reprendre le chemin de la protestation dans les semaines à venir.
A l’origine de cet accès de colère chez les syndicats autonomes, la dernière réunion «tripartite» entre le Premier ministre, les organisations patronales et le seul syndicat autorisé, à savoir l’UGTA.
Les syndicats autonomes, qui activent essentiellement dans la Fonction publique, ne comprennent pas cette exclusion systématique de toutes les rencontres officielles. C’est d’ailleurs ce que vient de déclarer le secrétaire général du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), dans une déclaration au journal El khabar. Le syndicaliste a indiqué que son organisation va se réunir, dans les prochains jours, avec les autres syndicats pour maintenir la pression sur les pouvoirs publics.
Ce mouvement de protestation coïncide avec la rentrée parlementaire. Les députés et sénateurs reprennent demain, lundi 4 septembre, le chemin de l’hémicycle pour discuter notamment du plan d’action du gouvernement. Une occasion idoine pour les représentants des fonctionnaires de faire entendre leurs voix.
Mais les syndicalistes ne disent pas, pour l’instant, quelle forme va prendre leur protestation. Va-t-on vers des grèves cycliques comme ce fut le cas l’an dernier ?
Rania Aghiles