Plusieurs syndicats de la Fonction publique ont exprimé leur volonté de réinvestir les rues en 2017, afin de protester contre la «suprématie de l’exécutif». Un appel a été lancé en direction du président de la République afin de reconsidérer certaines décisions prises unilatéralement par le gouvernement et qui portent « atteinte à la dignité des travailleurs ».
Plusieurs syndicats de la Fonction publique ont abordé, lors des réunions de leur conseils nationaux, des questions chaudes ayant trait aux atteintes à répétition à la dignité des employés du secteur public.Ils remettent sur la table, la possibilité de renouer avec les mouvements de protestation en 2017. Les discussions qui se sont déroulées lors de ces réunions ont été axées sur la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur, notamment dans un cadre marqué par une gestion gouvernementale calamiteuse marquée par le paternalisme.
Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) condamne,à cet effet, la politique « unilatérale et irresponsable du gouvernement ». Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF) a, pour sa part, interpellé le président de la République « pour intervenir afin de geler la nouvelle loi sur les retraites et contraindre la tutelle à ouvrir la porte du dialogue avec les vrais représentants des travailleurs et trouver des solutions adéquates à leurs doléances ».
Les syndicats autonomes du secteur public ont réitéré leur préoccupation concernant la dégradation continue du pouvoir d’achat des travailleurs. Ce constat les a conduits à interpeller l’exécutif afin de prendre des mesures pour « préserver le pouvoir d’achat des salariés ».
Une attention particulière est, par ailleurs, accordée au dossier des œuvres sociales qui font, selon le SATEF, l’objet de toutes les manipulations. Le SATEF souligne la nécessité d’ouvrir un profond dialogue sur la gestion de ces fonds incluant tous les acteurs concernés.
Massi M.