L’État-major de l’ANP a décrété l’état d’alerte maximale le long des frontières avec la Libye, en prévision de toute tentative d’infiltration d’éléments de la milice Fadjr Libya, fuyant les raids menés par l’aviation égyptienne à Derna, dans l’Est.
L’ANP, notamment les forces aériennes, est en état d’alerte maximale tout au long de la bande frontalière avec la Libye soit sur 982 kilomètres, rapporte El Bilad citant des sources militaires. Cet état d’alerte a été décrété suite aux raids menés, le 26 mai, par l’aviation égyptienne en réaction à l’attentat terroriste qui à causé la mort de 28 Coptes à 200 kilomètres au sud du Caire. L’armée de l’air égyptienne a mené six frappes contre des «camps d’entraînement terroristes» dans la région de Derna, dans l’est de la Libye, quelques heures seulement après l’attentat.
Pour parer à toute éventualité, l’ANP a mis en place un nouveau plan de défense du territoire qui consiste à renforcer les opérations de surveillance aériennes et la mise en œuvre de dispositifs de surveillance au niveau des principaux de transit clandestins le long de la frontière algéro-libyenne, ajoute El Bilad, soulignant que l’ANP a installé 20 postes avancés ces dernières heures.
Selon la même source, l’état d’alerte a même été étendu aux régions de l’extrême Sud connues pour être des zones de transits pour les contrebandiers. Les populations nomades de ces régions, notamment celles de Bordj Badji Mokhtar, Timimoun, Ain Guezzam, Tin Zaouatine, Tin Tarabin et Chekka ont été priées de se référer aux forces de l’ANP, à la gendarmerie nationale ou les gardes-frontières, pour effectuer des déplacements.
Massi M.