Gouvernement Sellal : qui va sauter, qui va rester ?

Redaction

Gouvernement Sellal 2

Le prochain gouvernement de Abdelmalek Sellal, nommé Premier Ministre, il y a quelques heures, ne sera pas différent de celui qui l’a précédé. Si le chef de l’Etat a promis, dans son discours d’investiture, de nouvelles réformes politiques, le visage de ceux qui vont porter son projet ne vont pas changer profondément.

Dans le troisième gouvernement mené par Abdelmalek Selall, les ténors de l’actuel gouvernement vont rester en place, même si pour amadouer l’opposition et donner l’air de vouloir changer, Abdelaziz Bouteflika va opérer un mouvement de chaises musicales. Ainsi les politiques de l’actuel gouvernement ne vont partir nul part. Amara Benyounès et Amar Ghoul vont garder leurs postes de ministres et verront même leur étendue renforcée. On susurre que les deux hommes auront des ministères élargis et se verront offrir des portefeuilles ministériels de premier choix.

Les rares postes qui vont changer de titulaires sont seulement les ministres technocrates. Et ils sont nombreux dans l’actuel gouvernement. Mais des noms comme Abdellatif Baba-Ahmed ne vont pas partir. Le ministre de l’Education devra en effet suivre le déroulement des examens de fin d’année. De même que Mostefa Benbada, ministre de Commerce, devra rester en place pour prépare la hausse des prix durant le mois de Ramadhan qui approche.

Il est également très peu probable que le ministère de l’intérieur change de titulaire. Tayeb Belaïz, fidèle parmi les fidèles, devra en, effet préparer la prochaine révision de la Constitution, en compagnie bien sûr de Tayeb Louh, ministre de la Justice.

Quant à Abdelmalek Sellal, en plus de sa mission de « coordonner » l’activité gouvernementale, il devra mener, dès les semaines prochaines, des « consultations » avec les partis politiques pour la prochaine révision de la Constitution. Sellal devra également remplacer le chef de l’Etat dans ses activités protocolaires. Autant dire que très peu de choses vont changer pour ce 4e mandat.

Essaïd Wakli

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