Campagne médiatique de dénigrement/ Graves accusations d’El-Moudjahid contre Rebrab

Redaction

L’homme d’affaires Isaad Rebrab, le patron du groupe Cevital, fait l’objet depuis plusieurs jours d’une véritable campagne médiatique de dénigrement. Cette fois-ci, c’est le quotidien gouvernement El-Moudjahid  qui lance de graves accusations à son encontre. 

Qualifié de « baron du sucre et de l’huile qui a failli provoquer l’émeute », Issad Rebrab se fait tailler en pièces par El-Moudjahid qui lui consacre tout un éditorial. Une fois n’est pas coutume, El-Moudjahid va jusqu’à accuser l’homme d’affaires d’avoir bénéficié d’un « parrainage douteux », faisant ainsi allusion à de spposées relations entretenues par Rebrab avec de hauts gradés du DRS et de l’armée. Selon El-Moudjahid, c’est grâce à  ce « parrainage douteux » que Rebrab a pu bénéficier « d’un monopole indu qui s’apparenterait bien à une prédation ».

Il n’y a pas qu’El-Moudjahid qui s’en prend à Issad Rebrab. Ennahar TV poursuit sa virulente campagne médiatique au point d’accuser Rebrab d’avoir soutenu les terroristes du GIA ! Ennahar TV diffuse également des informations qui qualifient Rebrab d’ami « du puissant général Toufik », une amitié grâce à laquelle l’homme d’affaire aurait « importé du rond à béton de très mauvaise qualité d’Ukraine qui a servi aux constructions qui se sont effondrées lors du séisme de Boumerdès en 2003 ».

Sur les plateaux de cette chaîne de télévision proche du clan présidentiel, des personnalités politiques, à l’instar de Belaid Abdesslam, chef de gouvernement entre 1992 et 1993, se succèdent pour s’attaquer à Rebrab. Selon Bélaïd Abdesslam, le patron de Cevital n’a pas payé 140 milliards de centimes, à savoir l’équivalent de près de 15 millions d’euros, aux impôts au début des années 90.

Belaïd Abdesslam a affirmé que Rebrab a été épaulé et aidé par le général Larbi Belkheir et le général Toufik. Ces accusations d’une extrême gravité prouvent que la campagne anti-Rebrab a pris une ampleur inquiétante pour l’homme le plus riche d’Algérie.

Ce dernier n’a toujours pas réagi pour s’expliquer sur ces accusations. Le patron de Cevital semble très fragilisé par cette campagne d’une violence inouïe.

Pr ailleurs, sur les réseaux sociaux, la guerre fait toujours rage entre les pro et anti-Rebrab.