Actualisé à 16 H 30 : La grève du personnel naviguant commercial de la compagnie Air Algérie est terminée, a-t-on appris à l’instant. Les différents vols retardés ont repris et les passagers ont pu embarquer après plusieurs heures d’attente à l’aéroport international d’Alger. « Nous avons enfin pu embarquer. Mais personne à Air Algérie n’a voulu nous expliquer l’évolution de la situation. Ils ont juste annoncé la fin de la grève », témoigne un voyageur en partance pour Paris joint par téléphone. Des centaines d’autres voyageurs ont poussé un ouf de soulagement après avoir vécu un cauchemar qui a duré depuis la matinée de ce lundi.
Actualisé à 15 H 00 : La situation demeure toujours confuse à l’aéroport international d’Alger. Plusieurs centaines de passagers demeurent bloqués et livrés à eux-mêmes. Les agents d’Air Algérie n’ont fourni aucune explication. « Nous n’avons bénéficié d’aucune prise en charge. Depuis 7 H du matin, nous guettons la moindre information. Des responsables d’Air Algérie se contentent de nous dire qu’ils sont en train de mener des négociations », expliquent des voyageurs contactés par Algérie-Focus.
Pour l’heure, Air Algérie a refusé de rembourser ses passages qui devaient prendre leur vol ce lundi 30 mars. Et pourtant, tous les vols vers la France ont été annulés. Tous les autres vols internationaux ont été retardés ou annulés. Et à l’aéroport international d’Alger, rien n’indique qu’une sortie de crise est envisageable dans les heures à venir. Quoi qu’il en soit, les passagers ne savent plus à quel saint se vouer.
Depuis les premières heures de la matinée de ce lundi 30 mars, des milliers de voyageurs de la compagnie Air Algérie souffrent le martyr au niveau de l’aéroport international d’Alger. Le Syndicat du personnel navigant commercial (PNC) de la compagnie battant pavillon national a déclenché une grève surprise qui a provoqué l’annulation de plusieurs vols nationaux et internationaux.
Des vols vers la France, la Belgique, l’Italie et le Liban ont été annulés à cause de cette grève surprise qui a provoqué une véritable anarchie à l’aéroport international d’Alger. Une anarchie qui n’a pas épargné les vols intérieurs, puisque nombre de ces vols ont été également annulés, a-t-on appris de sources concordantes. Les voyageurs ont été abandonnés à leur sort et aucun responsable d’Air Algérie n’a daigné leur délivrer la moindre précision quant à la suite des événements.
De leur côté, les stewards et hôtesses, à l’origine de cette grève, ont observé un sit-in au niveau de l’aéroport Houari Boumédiène pour exiger l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles. Selon les représentants des grévistes, ils attendent la prise en charge de leurs doléances par la direction générale d’Air Algérie depuis 2012. Ils auraient également averti leur direction générale de cette grève qui a bouleversé complètement le programme des vols de la compagnie. Par ailleurs, de nombreux grévistes n’ont pas manqué de réclamer le départ du PDG d’Air Algérie, Mohamed Salah Boultif.
Air Algérie entre, ainsi, dans une nouvelle zone de turbulences.
