Habitat/ Le CPA répond promptement à Tebboune

Redaction

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Le Crédit Populaire Algérien (CPA) vient de verser 12 milliards de dinars à la Caisse nationale du logement (CNL). Cela intervient après les déclaration du ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, à l’encontre de la banque et du département des Finances, les accusant d’être à l’origine des retards dans l’achèvement de projets de construction de logements.    

Il faut dire que la réaction est d’une extrême rapidité. Les inquiétudes formulées il y a déjà quelque mois, par l’Association des promoteurs quant aux retards de paiement concernant plus de 2000 entreprises et les accusations du ministre de l’Habitat, ayant affirmé que les retards cumulés dans l’achèvement de 180 000 logements incombent directement au ministère des Finances et au CPA, qui n’ont pas versé les impayés qui s’accumulent depuis déjà quelques mois, ont fini par faire réagir le PDG de la banque publique, Omar Boudieb, qui a assuré que 12 milliards de dinars viennent d’être versés à la CNL.

«Nous avons tenu une réunion avec les cadres du ministère de l’Habitat il y a deux semaines. Nous nous sommes engagés à mobiliser tous les moyens du CPA et du consortium bancaire, parce qu’il faut rappeler que le CPA pilote l’opération pour le compte de toutes les banques publiques. On a commencé par verser une somme de deux milliards de dinars au profit de l’AADL il y a deux semaines et on a travaillé avec nos amis du Trésor public, ce qui nous a permis de recueillir 12 milliards de dinars ayant été versés à la CNL», a-t-il affirmé.

Le PGD du CPA a également tenu à répondre à M. Tebboune en assurant que «tous les engagements seront tenus, mais qu’il faut par contre tenir compte de la disponibilité d’une liquidité qui se fait très rare du fait du retraitement des recettes du pays».

Il convient de souligner que la somme versée, aujourd’hui, pour atténuer un tant soit peu les tensions entre le ministère de l’Habitat et celui des Finances, ne représente qu’une infime partie des 135 milliards de dinars que l’État doit aux promoteurs. Toujours dans le même objectif, le gouvernement a décidé d’exonérer ces entreprises de leurs charges en attendant d’être rétribuées.

Massi M.

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