Hausse de la TVA sur les produits alimentaires/ La direction générale des impôts estime que l’impact est minime

Redaction

Les incidences sur les prix des produits alimentaires, après application de la hausse de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sont minimes. Dans certains cas,  il n’y a même pas de répercussions. C’est, en tout cas, ce qu’a affirmé, hier, Mustapha Zikara, directeur de la législation et de la réglementation à la direction générale des impôts (DGI).

Selon M. Zikara, les hausses pratiquées par certains commerçants depuis le 1er janvier sont «injustifiées». Il a affirmé que «cette modification de taux reste sans impact direct sur le pain, les semoules et couscous, les farines panifiables, le lait sous toutes les formes (conditionné  en  sachet ou en boite, liquide ou poudre, y compris les laits infantiles), les médicaments, le sucre, l’huile à base de soja, les  fruits et légumes, à l’exclusion de ceux importés et ceux commercialisés par des redevables de la TVA»,  à savoir « les vendeurs d’étalage dans les marchés et les petits commerçants».

Rappelons que la Loi de finances pour 2017 a relevé les taux de la TVA de 7% à 9% pour le taux réduit et de 17% à 19% pour le taux normal. Mustapha Zikara a précisé que, dans tous les cas de figure, si hausse il y a elle ne peut excéder les 2%. «A  titre  d’exemple, un paquet de 500 grammes  de pâtes alimentaires de 50,00 DA passera à 51,00 DA. Un flacon de liquide vaisselle de 120,00 DA passera à 122,40 DA», signale-t-on, par ailleurs, sur le site Internet de la direction des impôts. Cette dernière précise qu’ elle «publiera toutes les modifications, même légères, survenues réellement sur les prix de certains produits afin d’informer le citoyen et éviter toute augmentation aléatoire de la part des commerçants».

Elyas Nour