Haute administration, postes politiques et militaires/ Les fonctions interdites aux binationaux connues

Redaction

Plus d’une année après la révision de la constitution, un décret publié au journal officiel explicite le contenu de l’article 51 de la Constitution qui requiert la nationalité algérienne exclusive pour accéder à certaines fonctions.

La loi définissant les hautes responsabilités de l’Etat et les fonctions dont la nature sensible exige la jouissance exclusive de la nationalité algérienne fixe une liste d’une quinzaine de fonctions inhérentes à des responsabilités politiques, militaires et civiles. Il s’agit du président du Conseil de la nation, du président de l`Assemblée populaire nationale (APN), du Premier ministre, du président du Conseil constitutionnel, des membres du gouvernement, du secrétaire général du gouvernement, du premier président de la Cour suprême, du président du Conseil de l’Etat, du gouverneur de la Banque d’Algérie, des responsables des corps de sécurité, du président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, du chef d’Etat-major de l`Armée nationale populaire (ANP), des commandants des forces armées, des commandants des régions militaires, et toute haute responsabilité militaire fixée par voie de règlement, indique le document.

Ainsi, certaines fonctions économiques, telles que les directeurs des entreprises publiques, ne sont pas concernées. Ceci est probablement le résultat de la controverse créée par l’annonce d’une telle loi. Une disposition qui n’a surtout pas plu aux Algériens vivant à l’étranger, notamment ceux qui détiennent une autre nationalité que celle d’origine.

Rania Aghilès

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