« Nida El Watan victime d’un hold-up politique! ». C’est avec cette phrase que l’ancien ministre Ali Benouari a titré une publication postée sur sa page Facebook, pour dénoncer l’« usurpation » du nom de son parti non agréé.
« Un certain Nazih Berramdane, conseiller du Président Tebboune et représentant officiel de la communauté algérienne à l’étranger, vient d’annoncer la création d’une nouvelle formation politique appelée à soutenir le programme du Président.
Il a choisi, pour ce faire, d’usurper le nom de mon parti, NIDA EL WATAN. Un parti qui demande son agrément depuis mars 2015 », a-t-il écrit.
Benouari a dénoncé un comportement « digne d’un État qui se respecte ». Et d’ajouter que « cela confirme, pour ceux qui en doutaient, que le départ de Bouteflika n’a en rien changé la façon de procéder du pouvoir ».
L’ancien ministre a tenu à rappeler que « Nida El Watan a participé, en tant que parti, à toutes les réunions de l’opposition à Alger, quand il fallait trouver des solutions de sortie à la crise politique, au cours des années 2016-2017, notamment au sein de l’ICSO et de la CNLTD ».
À la fin, il a informé les Algériens qu’il continuera à s’exprimer en tant que président de Nida El Watan, tout en soulignant que « le peuple saura faire la différence entre l’authentique et le faux ».