Après avoir été refoulée par les autorités marocaines puis algériennes, une trentaine de migrants subsahariens sans nourriture ni eau, souffrant de blessures diverses, se trouve actuellement coincés dans un no man’s land entre les deux pays.
Ce groupe formé de 34 personnes, dont 12 mineurs, a été refoulé de la ville d’Oujda au Maroc, entre le 2 et le 10 mars en cours. Ces migrants ont ensuite été reconduits à la frontière afin qu’il fasse la traversée pour rejoindre le territoire algérien, a-t-on appris dans un communiqué rendu public par le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et des migrants (Gadem).
Avant d’être cantonnés dans un no man’s land, les migrants subsahariens ont été violentés par les forces de l’ordre marocaines et algériennes. Plusieurs d’entre eux souffrent de blessures à la tête, aux bras et aux genoux, a rapporté la même organisation citant des témoins sur place.
Ces ressortissants camerounais, guinéens, ivoiriens, maliens et sénégalais se trouvent désormais « sans eau ni nourriture », a indiqué cette association qui a d’ailleurs, exprimé ses craintes quant au sort qui leur est réservé.
Massi M.