Industrie/ Bouchouareb dresse un bilan élogieux de son secteur

Redaction

Pour «vendre» la politique de son secteur, Abdesselam Bouchouarb a énuméré, dans document récapitulatif, ce qu’il présente comme des réalisations dans le secteur de l’Industrie durant l’année écoulée.

Ainsi, le ministère de l’Industrie estime que la réforme du secteur industriel constitue «le salut» de l’économie nationale. Le document rappelle d’ailleurs les propos du ministre à ce propos: « Tous les pays qui ont changé de dimension à un moment donné ont fortement accru la contribution de l’industrie. Il s’agit donc pour nous de construire un nouveau modèle industriel propre à l’Algérie qui s’insère dans les tendances façonnant la nouvelle carte industrielle mondiale».

«La démarche est d’agir avec volontarisme et simultanéité sur plusieurs leviers. Le principal est de bâtir notre tissu industriel autour des filières productives structurantes en stimulant les alliances intra et inter filières susceptibles de provoquer une remontée vers les segments à haute valeur ajoutée. C’est ce que nous avons appelé la Politique des filières. Cela aura un effet démultiplicateur de création d’activité, d’emplois et de valeurs. », précise encore le ministre de l’industrie.

Le document énumère en effet les secteurs dans lesquels «le pays a fait des progrès» dans le domaine de l’industrialisation. Il cite la sidérurgie et le métallurgie ; les liants hydrauliques ; l’électrique et l’électroménager ; la mécanique, l’automobile et l’aéronautique ; la chimie industrielle et pharmacie ; la construction et la réparation navales ; l’agro-industrie ; les THC (textile-habillement-cuir) ; le bois et l’industrie du meuble.

Le ministère de l’Industrie énumère des exemples précis de coopération qui donnent des fruits, à l’instar de certaines cimenteries qui devront permettre au pays de ne plus importer ce produit dès la fin de cette année. Dans l’automobile, le département de Bouchouareb se félicite des usines déjà opérationnelles et des accords signés avec des sociétés étrangères. Une bonne partie de la production ira à l’exportation, précise le ministère. C’est d’ailleurs le cas de l’usine de textiles de Relizane dont la production commencera dans trois mois. 60 % des produits de cette usine seront destinés aux marchés extérieurs.

Niant les critiques des hommes d’affaires et des investisseurs, qui trouvent que le climat des affaires en Algérie est très contraignant, le ministère de l’Industrie se réjouit des «avantages» accordés aux investisseurs durant l’année 2016.

Essaid Wakli