Le gouvernement a annoncé que l’Algérie n’importera pas de ciment en 2017. La production locale est, assure-t-on, capable de subvenir aux besoins du marché national.
Dans un cadre marqué par le gel de la majorité des grands projets de construction et d’ouvrages routiers, le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, a annoncé, dimanche, que l’Algérie n’importera pas de ciment en 2017 et ce, grâce à une production nationale capable de combler le déficit concernant cette matière première.
«L’année 2017 sera celle de la fin de l’importation par l’Algérie du ciment à la faveur des cimenteries réalisées ou en voie de l’être à travers différentes régions du pays, dont les capacités de production globale annuelle devront atteindre les six millions de tonnes», a affirmé M. Bouchouareb en marge d’une visite de travail dans une cimenterie de la commune de Timegtane, dans la daïra d’Aoulef, wilaya d’Adrar.
Le ministre de l’Industrie a ajouté que les capacités de production générée par l’ensemble des unités de production de ciment en activité sur le territoire national permettront au gouvernement de faire des bénéfices et de conquérir de nouveaux marchés et ce, grâce à l’exportation des excédents de production.
Massi M.