L’Etat algérien a « récupéré », hier, de manière officielle, le complexe sidérurgique d’El Hadjar, à Annaba. Ainsi, la multinationale ArcelorMittal a définitivement cédé ses parts dans trois sociétés du groupe, à savoir ArcelorMittal Algérie (AMA), ArcelorMittal Pipes and Tubes Algeria (AMPTA) et ArcelorMittal Tébessa (AMT).
Cela s’est concrétisé, hier, suite à la signature de l’accord de cession entre ArcelorMittal et le groupe public algérien IMETAL. «Aujourd’hui nous avons réglé définitivement l’engagement que nous avons signé le 5 octobre 2015 qui porte sur la récupération du capital détenu par ArcelorMittal au profit du complexe d’El Hadjar, de l’exploitation de la mine de fer de Tébessa ainsi que de la tuberie sans soudures», a déclaré, à cet effet, le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, avant d’ajouter: «Ces entreprises sont aujourd’hui totalement nationales».
Le même responsable a affirmé que l’accord en question a été signé sans débourser le moindre centime. D’après lui, la transaction s’est faite à titre gracieux.
Rappelons que c’est en 2001 que l’Algérie avait cédé le complexe d’El Hadjar à l’Indien Ispat, devenu par la suite ArcelorMittal.
Elyas Nour