L’hôpital Medjdoub Said à Tahir (Jijel) ainsi que la polyclinique d’El-Ghimouz, notamment son service maternité, sont dans un état de dégradation avancé. Engorgement, insalubrité et manque de médecins sont autant de problèmes auxquels font face les usagers de ces établissements.
Les deux structures de santé souffrent de plusieurs dysfonctionnements. En plus de l’engorgement, les deux immeubles sont totalement insalubres.
Interrogées par les journalistes de la chaîne de télévision Dzaïr News, les patientes accueillies au service maternité de la polyclinique d’El-Ghimouz se plaignent du manque de médecins et de l’état de dégradation très avancé des infrastructures où prospèrent insectes et rongeurs.
«Nous sommes contraintes de signer une décharge pour nous faire opérer», a déclaré une patiente qui a expliqué que les chirurgiens intervenaient sans avis préalable d’un gynécologue.
M. M.