Les enfants de la nomenklatura sont loin d’être des exemples en matière d’éducation. Et être fils d’un grand dirigeant islamiste ne signifie pas, non plus, qu’on est champion de la vertu. Ainsi, le fils d’Aboudjerra Soltani, ancien président du Mouvement de la société pour la Paix (MSP), a été condamné, mardi, par le Tribunal de Rouiba à six mois de prison avec sursis pour détention d’héroïne.
Le fils de l’ancien ministre, arrêté en compagnie d’autres enfants de responsables politiques, à l’image du fils d’Abderrahmane Belayat, a reconnu s’être approvisionné auprès de ressortissants subsahariens.
Les suspects ont même avoué débourser des milliers de dinars par jour pour acheter des drogues dures. D’où ramènent-ils l’argent ? Il n’y a pas de réponse précise, mais on peut aisément le deviner.
Le verdict du tribunal de Rouiba peut s’avérer clément. Mais ce n’est pas chaque jour qu’un fils d’une personnalité haut placée se fait condamner par la justice.
Essaïd Wakli