L’ex-ministre de la Défense nationale, le général Khaled Nezzar, doit comparaître cette après-midi, en compagnie de six membres de sa famille, devant le juge d’instruction du tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger. Ils sont accusés d’escroquerie par Meghzi Mouloud, un homme d’affaires algérien établi aux États-Unis.
Le général Khaled Nezzar ainsi que six membres de sa famille doivent se présenter cette après-midi devant le juge d’instruction du tribunal de Bir Mourad Raïs, pour répondre aux accusations de falsification de documents officiels.
À l’origine de ce nouvel épisode de poursuites judiciaires, une société créée en association avec Meghzi Mouloud, un homme d’affaires algérien établi aux États-Unis. En avril dernier, M. Meghzi avait déposé une plainte contre la famille Nezzar, les accusant d’avoir pris le contrôle total de Smartlink, une entreprise spécialisée dans la technologie des réseaux sans fil créée en association. Le businessman soutient que ses associés ont établi de faux papiers pour s’emparer de la société.
Dans la plainte présentée au tribunal, M. Meghzi a affirmé qu’il s’était rapproché de la famille Nezzar pour que celle-ci l’aide à créer cette entreprise. Suite à des soucis de financement, Khaled Nezzar lui aurait proposé une association, en s’engageant avec un capital et une villa qui allait servir de siège pour la nouvelle société.
Selon M. Neghzi, le général Nezzar n’a pas tenu parole. Pire, il a cédé la totalité de l’entreprise à son fils. Une procédure que M. Meghzi conteste puisque. «Je n’étais pas présent et je n’ai signé aucun document le jour de l’établissement des actes de propriété», affirme-t-il à ce propos.