Le destin tragique de Samir Torchiat, un concitoyen de la wilaya de Béjaïa en danger de mort faute d’une prise en charge médicale à l’étranger pour subir en urgence une greffe, a suscité un véritable élan de solidarité partout en Kabylie. Des bénévoles ont sillonné les villages et les routes pour rassembler des fonds exigés par cette opération chirurgicale très délicate.
Et grâce à cette forte mobilisation, tout l’argent nécessaire pour les frais médicaux dont a besoin Samir a été rassemblé. Plus de 12 mille euros ont été réunis grâce aux fonds de la diaspora et pas moins de 16 997 950,00 DA ont été engrangés par les bénévoles mobilisés sur le terrain en Kabylie.
« Sauvons une vie », le comité de solidarité mis en place pour secourir Samir, s’est réuni ce jeudi au village Iguer-Ammar, commune de Tinebdar. « Il a évalué l’action de solidarité au profit du malade Samir Torchiat qui souffre d’une cirrhose hépatique et qui nécessite une prise en charge à l’étranger. Le comité se félicite de l’élan de solidarité et de la disponibilité des populations de la région à faire aboutir cette action dans les meilleurs délais », explique-t-on dans un communiqué rendu public par ce collectif sur les réseaux sociaux.
D’après la même source, « au plan médical, le dossier médical du patient, est au stade de préparation ainsi que celui du donneur. Le retard accusé dans la prise en charge de son cas a suscité de sérieuses inquiétudes auprès de sa famille et du comité de solidarité d’où la décision de dépêcher une équipe qui se rendra au courant de la semaine prochaine à son chevet pour accélérer la procédure de son transfert ».
Quant au plan financier, « la somme demandée pour la prise en charge du malade est réunie », se réjouit ce comité de soutien. « Le comité a décidé de suspendre temporairement la collecte sauf cas de dépenses supplémentaires. Le bilan préliminaire arrêté à ce jour par la commission finances fait ressortir l’état suivant dans l’attente de son actualisation: Algérie : 16 997 950,00 DA. France : 12 000,00 Euros », note enfin le même collectif qui regrette les « pressions exercées par les services de sécurité sur les bénévoles durant la collecte des dons ».