Pour avoir dénoncé le fonctionnement de la télévision publique, la section syndicale UGTA de l’ENTV est gelée.
La direction de la Centrale syndicale, qui a actionné sa section locale de Sidi M’hamed. Cette dernière a donc gelé le travail de la section de l’EPTV (Entreprise publique de télévision) pour une durée indéterminée. La raison ? L’UGTA reproche à la section de la télévision publique de faire de « la politique ».
Pour comprendre ce reproche, il faut retourner en arrière. Fin octobre, la section UGTA de la télévision publique décrit une télévision «recroquevillée sur elle-même alors que le champ médiatique audiovisuel connaît une ouverture sur la société». Ils dénoncent également «le flou et la duplicité dans le traitement des grandes questions posées sur la scène nationale, ce qui est contraire aux exigences du service public».
Ces journalistes ont dénoncé «la mainmise d’un appareil bureaucratique sur la travail d’information de terrain qui est son rôle» et «l’absence d’une vision sérieuse en mesure de définir les grands objectifs pour l’avenir de la Télévision algérienne et la marginalisation des compétences au profit d’une infime minorité qui accapare les rares projets existants».
En attendant, les syndicalistes de la télévision publique ont introduit un recours auprès de la Centrale syndicale. Ils attendent la réponse, mais ne veulent pas baisser les bras.