Pour mener à bien leur projet de construction de logements sociaux, les autorités ont d’ores et déjà recensé les assiettes foncières susceptibles de recevoir les projets. Menée par la direction de l’Urbanisme, de l’architecture et de la construction (Duac) au niveau des 48 wilayas du pays, cette enquête ne se limite pas uniquement à la définition de la superficie des assiettes mais précise aussi sa nature juridique, l’occupation actuelle ainsi que les contraintes techniques et physiques.
Le foncier des 51.000 ha défini par ce recensement peut contenir 2,5 millions de logements alors que la demande exprimée est estimée à 1.226.178, indique l’APS qui cite un responsable du ministère de l’Habitat.
D’ailleurs, l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) a finalisé récemment l’implantation de ses projets de logements restants dans le cadre du deuxième programme location-vente (230.000 logements), tandis qu’une même opération sera entamée prochainement pour satisfaire les besoins du programme de Logements publics promotionnels (LPP) en matière de foncier. Pour Alger, les autorités comptent sur la récupération des assiettes dégagées après le relogement des habitants des bidonvilles.
Le foncier constitue le plus grand frein à la construction de logements inscrits dans le cadre des problèmes publics de l’Habitat. Le problème est notamment récurrent dans les grandes villes, notamment à Alger.