Ce n’est plus uniquement une simple polémique. Geneviève de Fontenay, l’ex-directrice du concours Miss France, est aujourd’hui au cœur d’un véritable scandale en Algérie. Mme de Fontenay a provoqué la colère et l’indignation du gouvernement algérien lorsqu’elle a évoqué « l’Algérie française » lors de la cérémonie de clôture du concours « Miss Algérie 2014 ».
Une gaffe ? Une erreur de prononciation ou un simple lapsus ? Les Algériens ont été choqués par la déclaration de celle qui a dirigé pendant des années le concours Miss France. D’après l’AFP, la monumentale gaffe de Geneviève de Fontenay a poussé la ministre des Télécommunications Fatla-Zohra Derdouri à quitter précipitamment la salle de l’hôtel Hilton où se déroulait la finale du concours Miss Algérie 2014. La ministre algérienne a été imitée par des artistes et d’autres personnalités telles que l’épouse du Premier Ministre, Farida Sellal, a-t-on encore appris.
Les propos de Geneviève de Fontenay ont fait bondir le gouvernement puisque le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, a rendu public un communiqué dans lequel il a condamné fermement les propos « méprisables » tenus par Mme de Fontenay. Le ministre a précisé clairement que « Mme De Fontenay qui a écourté son séjour en Algérie suite à cet incident et qui n’était qu’une « simple invitée » par l’organisateur, n’a bénéficié d’aucune indemnité sous quelque forme que ce soit et n’a assumé aucune fonction lors de cet événement ». En clair, l’ex directrice du concours Miss France a été presque chassée du pays.
Le ministre rappelle pourtant qu' »après un sévère rappel à l’ordre, la susnommée a tenté de rectifier ses dires et a tenu des propos élogieux à l’égard de l’Algérie tout en s’excusant ». C’est dire que le gouvernement n’entend pas accepter les excuses de Mme de Fontenay.
Quant aux organisateurs de cet évènement, la société « Gem entertainement », ils sont tenus également pour responsables. Le ministre a révélé qu’il a décidé d’engager les procédures réglementaires de retrait des droits autorisant l’organisation du concours « Miss Algérie » auprès des organismes compétents, d’autant plus que « la prise de parole, par ailleurs fortement conspuée par toute l’assistance, de Mme de Fontenay n’a à aucun moment été programmée », déplore le ministre algérien. C’est dire enfin que ce scandale n’a pas encore fini de faire parler de lui.