Le prêche d’un ministre algérien à la Grande Mosquée de Paris

Redaction

La visite d’Abdelmalek Sellal, accompagné de plusieurs ministres, en France n’a pas revêtu qu’une dimension économique ou politique. Elle pris aussi une dimension religieuse puisque, une fois n’est pas coutume, le ministre des Affaires Religieuses algérien, Mohamed Aïssa, a donné un prêche ce vendredi à la Grande Mosquée de Paris.  

Un prêche où il n’a pas hésité à dénoncer ceux qui s’autoproclament cheikhs et qui sont, selon lui,  « à l’origine des excès, extrémismes et radicalismes constatés dans la pratique religieuse ».  « Il y a des égarements, un dévoiement dans la pratique religieuse. Certains se contentent d’aller acheter des livres et d’autres vont vers des chaînes de télévision ou le réseau internet écouter des pseudo-cheikhs dont on ne connaît ni les capacités ni les affiliations, ce qui a donné lieu à des déviations, des excès, des extrémismes et des radicalismes dans la façon de pratiquer la religion musulmane », argue le ministre algérien dans son prêche à la Grande mosquée de Paris.

 Mohamed Aïssa a mis vigoureusement en garde les fidèles contre   » cette aptitude à être dévoyée, à être déviée de sa trajectoire par l’ignorance, par des aventuriers et des gens qui voudraient quelquefois idéologiser la religion et l’instrumentaliser à des fins personnelles ». Pour le ministre algérien, il est urgent de respecter en religion « la voie du juste milieu », à savoir « celle enseignée par des maîtres et des imam ».

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