Alors que le pouvoir prépare les élections locales qui auront lieu le 23 novembre prochain, il est de nouveau rattrapé par les conditions de déroulement des législatives de mai dernier.
En réponse au président de l’Instance indépendante de surveillance des élections, Abdelouahab Derbal, qui a indiqué récemment que la mission des observateurs de l’Union européenne «a poignardé dans le dos» les autorités algériennes en livrant le rapport sur le déroulement des élections législatives de mai dernier, avant d’en faire cas aux autorités algériennes. «Faux», répond la délégation de l’Union européenne qui ne veut visiblement pas laisser passer cette accusation. «Nous avons tenu à ce que le rapport soit remis aux autorités algériennes. Pour cela, nous avons remis le document au chargé d’affaires par intérim au sein de l’ambassade d’Algérie à Bruxelles avant de le rendre public», a indiqué un représentant de la délégation, cité par le journal El-Khabar.
Pour ce diplomate européen, le président de l’HIISE a fait dans la mauvaise foi. Derbal était donc au courant du contenu de ce rapport qui a été rendu public dans la presse en juillet dernier. On y lit, entre autres, que l’élection législative de mai 2017 était loin d’être transparente et honnête.
Rania Aghiles