Des violences ont encore une fois entaché un meeting du FLN. Cette fois, ce sont des gardes du corps du secrétaire général du parti, Djamel Ould Abbes, qui s’en sont pris à des handicapés à la sortie de la salle de conférence de l’hôtel Le Méridien d’Oran, hier samedi.
C’est à coups de poings qu’un groupe d’handicapés a été repoussé, hier, à la sortie de la salle de conférence de l’hôtel Le Méridien à Oran, alors qu’ils tentaient d’approcher le SG du FLN pour lui faire part des problèmes auxquels ils font face dans leur vie quotidienne.
Insistant pour rencontrer M. Ould Abbes qui, selon toute vraisemblance, n’avait aucune envie d’écouter ce qu’ils avaient à lui dire, ce groupe d’handicapés a été bastonnés par les gardes du corps du patron de l’ex-parti unique, rapporte le quotidien El Hayat. Le choc était à la mesure de la violence du geste. Ainsi, Arheb Ahmed, un handicapé de la commune de Sidi Chami, s’est évanoui après avoir été passé à tabac par les hommes de main du patron du FLN
Ce groupe d’handicapés a, apparemment, été trompé par le discours conciliant du SG du FLN: « Le FLN s’est l’État et l’État c’est le FLN », a-t-il clamé, soulignant le « respect » que son parti voue aux Algériens.
Il convient également de rappeler que des incidents violents entachent régulièrement les rassemblements et les grands meetings de l’ex-parti unique. Le dernier en date a eu lieu en mars 2016, à la coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf, à Alger, où des femmes journalistes ont été victimes d’actes d’agression, physiques et moraux, ont été perpétrée par des préposés à la sécurité du FLN.
Massi M.