Législatives/ Des milliers de policiers et de militaires mobilisés

Redaction

Pour sécuriser le scrutin législative de 04 mai, les autorités vont mettre le paquet. Au moins 44 500 policiers supplémentaires, des milliers de gendarmes et de militaires seront déployés sur le terrain.

Les éléments les plus visibles seront ceux de la police. Ainsi, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a mobilisé 44 500 agents de police au niveau national, pour sécuriser les centres et bureaux de vote en prévision des législatives du 4 mai prochain. C’est ce qu’affirme le Sous-directeur de la voie publique, le commissaire divisionnaire Madjid Saadi, qui a précisé à l’APS, que la mobilisation de 44 500 agents de police s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du plan de sécurité initié par la DGSN depuis le début de la campagne électorale et se poursuivra jusqu’à la fin de l’échéance électorale.

De la même manière, l’armée va mettre ses troupes à contribution. «Toutes les mesures sécuritaires ont été prises à même d’assurer le bon déroulement de ces élections législatives, prévues le 4 mai prochain. Nous avons veillé à adopter une approche de terrain avec précaution et anticipation, afin d’assurer la sécurité et la stabilité à travers l’ensemble du territoire national et tout au long de nos frontières nationales», a affirmé le chef d’état-major de l’ANP, Gaïd Salah, dans une allocution d’orientation prononcée dimanche après-midi lors d’une visite effectuée au commandement des Forces aériennes. «A ce titre, le devoir de citoyenneté exige des personnels de l’ANP d’accomplir leur devoir électoral hors des casernes et ce, conformément aux lois de la République et suivant les mesures prises en coordination avec le ministère de l’Intérieur, ce qui permettra à l’ensemble de nos personnels militaires de voter en toute liberté et transparence et de participer aux côtés de leurs concitoyens dans l’accomplissement de cet important devoir», a encore rappelé M. Gaïd Salah.

La gendarmerie va également mettre toutes ses unités en alerte. Les autorités craignent des débordements et des attaques terroristes.

Essaïd Wakli

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