L’ancien sélectionneur des Verts, Vahid Halilhodzic, a remporté, hier, à Tokyo, son premier match avec l’équipe de Japon qui s’est imposée, en amical, face à la Tunisie, sur le score de deux buts à zéro.
En d’autres circonstances, les prestations de l’équipe japonaise intéresseraient peu les amoureux du ballon rond en Algérie. Mais, le parcours du coach Vahid est toujours suivi avec intérêt. Ses contradicteurs étaient heureux de le voir rater ses débuts avec le club turc de Trabzonspor qui l’a limogé, au mois de novembre dernier, quatre mois après son recrutement, faute de résultat.
Seulement, cette fois-ci, alors que le franco-bosniaque vient de remporter une première victoire avec le Japon, l’Algérie a été «humiliée» par une modeste équipe qatarie. Une défaite qui inquiètent beaucoup les Algériens, d’autant plus que l’actuel sélectionneur, Christian Gourcuff, qui avait succédé à Halilhodzic, durant l’été, multiplie les «accidents de parcours» ces derniers temps. D’où la tendance de certains de «regretter» Halilhodzic qui, rappelons-le, avait quitté les Verts à l’issue de la Coupe du monde brésilienne durant laquelle l’Algérie avait été créditée d’une participation honorable en atteignant pour la première fois de son histoire les huitièmes de finale. Coach Vahid avait été «prié» de rester par plus d’un (en dehors du président de la FAF Mohamed Raouraoua), y compris par le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, et le premier ministre, Abdelmalek Sellal, mais celui-ci avait déjà pris sa décision avant le Mondial. Même s’il ne fait pas l’unanimité, Halilhodzic a marqué son passage chez les verts au point où tous les amoureux de la sélection suivent son parcours, que ce soit pour le dénigrer ou faire son éloge.
Elyas Nour