Malgré un échec retentissant, Louisa Hanoune reconnaît les élections présidentielles du 17 avril dernier. Lors d’une conférence de presse animée ce matin à Alger, la seule candidate au scrutin présidentiel estime que « c’est avant tout le victoire de l’Algérie ».
«Les résultats de l’élection ont été une victoire pour la nation algérienne et notre combat pour la démocratie, car l’Algérie n’a pas sombré dans l’anarchie et le désordre et le sang n’a pas été versé », a estimé la candidate du parti des Travailleurs, arrivée en quatrième position avec seulement 1,37 % des suffrages. « L’Algérie est sortie grandement victorieuse de ce scrutin. Le peuple, à travers le choix qu’il a exprimé n’avait pas voulu de faire un saut dans l’inconnu», a ajouté la malheureuse qui candidat dont le score a chuté de 300% par rapport à la précédente présidentielle.
Interrogée pour son propre score, Louisa Hanoune estime que cela est « dicté par la conjoncture », et note que « le changement est différé, mais pas compromis ». Contrairement aux autres candidats, Louisa Hanoune explique que le vote en faveur d’Abdelaziz Bouteflika est « le choix du refuge » et que les Algériens ont fait le choix de la « stabilité, la paix et la souveraineté nationale en vue d’éviter au pays de sombrer dans le désordre et l’anarchie chroniques ». « Le vote des citoyens Algériens en faveur de Abdelaziz Bouteflika était franc, clair et net et ne laisse aucune place au chantage et à la manipulation du destin et de l’avenir du pays », a ajouté la trotskyste.
Louisa Hanoune, candidate du Parti des Travailleurs à l’élection présidentielle, a enregistré un taux de 1,37% des suffrages, se plaçant ainsi en quatrième position. Elle est devancée par Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis et Abdelaziz Belaïd.
Essaïd Wakli