Plusieurs acteurs de la société civile, militants des droits de l’homme et syndicalistes ont été empêchés dimanche de tenir un rassemblement pacifique devant l’Assemblée Populaire Nationale pour protester contre les projets des lois sociales.
Les interpellations effectuées parmi les manifestants remettent à l’ordre du jour la question de la liberté de manifester pacifiquement et d’exprimer une opinion, droits consacrés par la constitution et les conventions internationales relatives aux droits politiques, civils, économiques et sociaux, pourtant, ratifiées par notre pays. La LADDH exige la libération immédiate de toutes les personnes interpellées et rappelle que ces citoyens n’ont fait qu’exercer leurs droits fondamentaux et que les autorités sont tenues de respecter les textes qui les garantissent.
La LADDH exprime son inquiétude face à la dégradation des conditions de vie des pans entiers de la société et des catégories sociales les plus vulnérables. La LADDH s’inquiète également des tentations autoritaires et sécuritaires comme solutions aux problèmes politiques, économiques et sociaux. Elle appelle les autorités à privilégier le dialogue et la concertation avec les syndicats, la societe civile et les citoyens comme moyens pacifiques et apaisés d’entrevoir des perspectives meilleures. La LADDH se solidarise avec tous les mouvements sociaux qui défendent pacifiquement leurs droits et exercent leurs libertés, toutes leurs libertés .
Le President de la LADDH, Maître Nourredine Benissad