Le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, a annoncé, lundi, que les États-Unis avaient procédé à des frappes aériennes contre des positions de Daech dans son fief de Syrte, à la demande de son cabinet.
Ces bombardements «interviennent dans un cadre limité dans le temps», a précisé Fayez al-Sarraj, soulignant qu’elles «ne dépasseront pas Syrte et sa banlieue». Néanmoins, un responsable américain a affirmé à des médias locaux que le Pentagone se préparait à une campagne de longue durée. «D’autres bombardements visant l’État islamique à Syrte auront lieu prochainement afin de permettre au GNA de faire une progression stratégique et décisive», a-t-il été mentionné dans un communiqué émanant du Pentagone.
Toujours dans le même cadre, le porte-parole du Pentagone Peter Cook a indiqué que ces raids avaient «infligé de lourdes pertes» aux djihadistes dont le nombre avoisinerait les 1000 personnes.
A noter que les États-Unis avaient mené des frappes contre Daech en Libye en février dernier. L’opération s’était soldée par l’élimination de Noureddine Chouchane, cerveau présumé des attentats perpétrés contre le musée du Bardo et la plage de Sousse en Tunisie.
Massi M.