Limitation des importations des véhicules neufs en Algérie/Comment cela va marcher ?

Redaction

C’est officiel. A partir de demain lundi 9 mai, les concessionnaires qui commercialisent des voitures neuves doivent récupérer leurs licences d’importations auprès des Directions du commerce des wilayas. Ces licences limitent drastiquement les importations des véhicules neufs en Algérie. Le nombre des nouvelles voitures va baisser significativement dans les semaines et mois à venir. Et voici les raisons qui expliquent toute cette nouvelle configuration du marché à laquelle les consommateurs algériens doivent s’adapter. 

Ce nouveau dispositif impose des quota-plafond par concessionnaire de 15.000 unités/an. Aucun concessionnaire ne pourra importer ou vendre au-delà de ce seuil qui a également été fixé en fonction des marques et des constructeurs ainsi que des pays de provenance des véhicules. Ainsi, les importations en provenance d’un seul constructeur ne dépasseront pas le seuil de 15.000 unités/an. Il ne peut donc y avoir plus de 15 mille véhicules d’une seule marque comme Peugeot, Citroën ou Toyota. Il est à notrer également que es marques de véhicules autorisées à l’importation sont exclusivement celles contenues dans le cahier des charges régissant l’activité.

Si une quelconque marque ne figure par sur le nouveau cahier charges, aucun concessionnaire ne pourra la commercialiser ou l’importer. Par ailleurs, ce nouveau dispositif est encore plus drastique avec nouveaux concessionnaires qui bénéficieront, durant leur première année d’activité, que d’un quota de 300 unités par opérateur au lieu du plafond de 15.000 véhicules/an pour chacun des concessionnaires déjà en exercice.

Précisons enfin que le dispositif des licences d’importation des véhicules concerne uniquement les véhicules touristiques et ceux du transport de personnes (dix personnes ou plus) et de marchandises. Les engins de travaux publics ainsi que les véhicules importés par des professionnels à titre individuel, c’est-à-dire pour le fonctionnement de leurs entreprises, ne sont pas soumis à ce régime d’importation.

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