Après des mois de bras de fer avec le gouvernement, les membres de l’Intersyndicale ont décidé de geler leur mouvement de protestation.
Lors d’une réunion tenue ce lundi à Alger, les adhérents à ce groupement de syndicats de fonctionnaires ont décidé de ne rien faire avant janvier. « Nous avons décidé de ne pas pénaliser les élèves », indique Boualem Amoura, secrétaire général du Satef (Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation). Selon lui, le déroulement des examens de décembre et les vacances scolaires qui interviendront juste après ont dissuadé les syndicats de tout laisser à après janvier.
Une autre rencontre est prévue pour le 07 janvier prochain afin de décider de la suite à donner au mouvement de protestation initié depuis septembre dernier. Sauf que les actions de l’Intersyndicale n’auront plus de sens puisque la loi sur les retraites sera mise en œuvre dès le début de l’année. Cela fera que sa suppression ou son amendement ne seront plus possibles puisqu’elle passera par la voie parlementaire et sera paraphée par le chef de l’Etat.
La seule revendication que les syndicats pourront encore porter est celle liée à l’amélioration du pouvoir d’achat des fonctionnaires. Une revendication qui n’aura pas forcément d’écho puisque le gouvernement répète à chaque fois qu’il n’a plus de moyens financiers pour maintenir le même niveau de transferts sociaux.
Essaïd Wakli