Lutte pour la défense de la liberté d’expression en Algérie/ Le collectif Qum voit le jour

Redaction

 

Après la presse et la classe politique, la société civile s’organise pour défendre la liberté de la presse et exiger la libération les détenus de l’affaire KBC, en prison depuis une dizaine de jours. Un collectif, nommé Qum (Mets-toi debout) a vu le jour. Il est composé de journalistes, militants associatifs et autres personnalités.

« Fidèle à sa nature autoritaire, le pouvoir franchi un nouveau cap dans l’arbitraire. Les atteintes aux libertés démocratiques chèrement acquises, se multiplient dangereusement. Erigeant la répression en mode de gouvernance, les tenants du pouvoir s’emploient systématiquement à porter des coups durs aux rares espaces de libertés. Les acquis démocratiques d’octobre 1988 arrachés de hautes luttes sont encore une fois bafoués », indique le collectif dans un communiqué rendu public.

Le collectif demande, entre autre revendication, « la libération immédiate des trois détenus, Mehdi Benaissa, Riad Hartouf et Nora Nedjaï injustement incarcérés et la cessation des poursuites judiciaires ».

« Qum » énumère, dans ce document, les « dépassements » des autorités. « Les lois liberticides – existantes et en préparation – étouffent le mouvement associatif, menacent le pluralisme politique et syndical déjà mis en difficulté, remettent en cause les droits sociaux et économiques », lit-on. Avant ce mouvement, des artistes et des personnalités ont manifesté vendredi soir devant le Théâtre national algérien (TNA) pour demander la libération des détenus de l’affaire KBC et exiger le respect de la liberté d’expression.

Essaïd Wakli