Après des mois d’hésitations, les représentants des Touaregs maliens ont fini par accepter ne serait-ce que le principe de la signature de l’accord d’Alger. Des documents contenant des arrangements sécuritaires au Nord du Mali, ont été signés vendredi à Alger par toutes les parties prenantes au dialogue malien mené par la médiation internationale élargie. Il a été signé par Ramtane Lamamra, en tant que chef de file, par le ministre malien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, et par le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MUNISMA), Mongi Hamdi.
Les deux documents ont également été signés par le représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), Sidi Brahim Ould Sidat et tous les représentants de la médiation internationale. « La plateforme réitère ses remerciements, ses encouragements et ses félicitations au peuple frère de la République Algérienne Démocratique et Populaire, à son président Abdelaziz Bouteflika, à son Gouvernement, ainsi que la communauté internationale toute entière », s’est notamment félicité Harouna Touré, un représentant d’un des mouvements touarègues.
« Nous signerons l’accord de paix le 20 juin », a déclaré Bilal Ag Acherif, le principal négociateur de la rébellion à dominante touareg, à l’issue d’une rencontre à Alger avec la médiation internationale conduite par l’Algérie. La rébellion à dominante touareg a également obtenu des garanties concernant « la représentation des populations du Nord dans les institutions des grands services publics, corps et administration de la République (…) ».
Essaïd Wakli