A l’occasion du centenaire de sa naissance, les autorités algériennes ont décidé d’honorer à titre posthume l’écrivain, anthropologue et linguiste algérien, Mouloud Mammeri. La présidence de la République lui a décerné la médaille de l’ordre du mérite national, au rang de Achir.
A la faveur d’un décret présidentiel, publié aujourd’hui au Journal officiel, plusieurs autres personnalités décédées ont également reçues la même distinction. Il s’agit de Abderrahmane Hadj Salah, académicien et chercheur linguistique, Abou Laïd Doudou, écrivain, traducteur et académicien, Nabhani Karlbaa, philosophe et penseur, Cheikh Bouamrane, philosophe, penseur et académicien, Chaabane Ouahioune, écrivain et romancier, Djamel Amrani, poète, Yamina Mechakra, écrivain et chercheur universitaire, Baya Mahieddine (Fatma Haddad), artiste peintre, Brahim Beladjrab, artiste et chercheur en patrimoine, Amar Aït Zai (Amar Ezzahi), artiste Populaire, Tayssir Akla, musicien et artiste, Ahmed Ben Bouzid (Cheikh Attalah), artiste et homme de théâtre, Mohamed Salim Riad et El Hadj Rahim, tous deux réalisateurs cinématographiques.
Par ailleurs, la médaille de l’ordre du mérite national au rang de Athir a été décernée à Boualem Bessaih.
Dans un autre décret, des médailles similaires (Achir) ont été attribués à certaines personnalités encore en vie. On y trouve Lounis Ait Menguelet, Akli Yahiatene, Abdelmadjid Meskoud, Mohamed Lamari, Hasna El Becharia, Blaoui El Houari, ainsi que l’expert an archéologie, Mounir Bouchenaki, et l’exégète du Coran, Cheikh Saâd Kaabache.
La médaille de l’ordre du mérite national, instituée en 1984, est décerné pour «récompenser les services éminents rendus au pays dans une fonction civile, publique ou militaire et les services exceptionnels rendus à la révolution». Elle est également décernée «pour récompenser les mérites des citoyens qui, par leur talent créateur, ont contribué à rehausser le prestige du pays».
Elyas Nour