Les habitants de plusieurs villes du pays ont remarqué récemment la fermeture de nombreuses herboristeries. Depuis l’affaire du «RHB», les autorités se penchent d’avantage sur les vendeurs de «potions magiques» supposées guérir même des maladies les plus difficiles à traiter. A cet effet, la wilaya d’Alger a procédé, ces dernières semaines, à la fermeture de pas moins de 155 herboristeries.
Selon Layachi Dehar, représentant de la direction du commerce qui s’est exprimé à l’APS, la wilaya a fermé ce genre de commerce car leurs propriétaires «n’exerçaient pas l’activité portée sur leur registre de commerce et y pratiquaient plutôt la médecine alternative qui n’est pas enseignée en Algérie». Plus explicite, il a indiqué que «les propriétaires de ces boutiques pratiquaient la «hidjama» alors qu’ils n’ont pas les qualifications requises, cette médecine n’étant pas enseignée dans les universités algériennes».
Le même responsable, qui a également mis l’accent sur le fait que ces commerçants mettent en vente des produits dont l’origine est inconnue, a signalé que «des procès-verbaux ont été dressés pour déférer ces affaires devant la justice».
Elyas Nour