Hamid Grine fait encore des siennes. En déplacement à Tissemsilt pour la célébration de la journée internationale de la radio, le ministre de la Communication a une nouvelle fois abordé la lancinante question de la publicité, le moyen de pression favori du pouvoir sur les médias algériens.
Le ministre a ainsi indiqué que 95% des agences de communication et de publicité activant à l’échelle nationale «n’ont aucune relation avec la communication, le marketing et encore moins avec la publicité».
M. Grine a souligné, lors d’un point de presse, qu’ »il existe plus de 5.000 agences de communication et de publicité à l’échelle nationale alors que dans les faits 95% d’entre elles n’ont aucune relation avec la communication, le marketing et encore moins avec la publicité ».
« Nous sommes face à un secteur marqué par l’anarchie », a ajouté le ministre, rappelant que son département « s’attelle, depuis plus d’une année et demi, à organiser le secteur, avec les spécialistes ». Il a précisé que « les projets de textes réglementaires concernant la publicité sont prêts et seront soumis au prochain Parlement ».
La sortie de Hamid Grine s’apparente à un véritable feuilleton. C’est en fait la énième fois que le ministre évoque ce sujet sans en apporter de solutions. Pis, il évite d’aborder la question de la publicité sur les sites d’information. S’agit-il donc de serrer encore les vis et d’attribuer les agréments à des proches de personnes influentes comme cela est déjà le cas avec les boites de communication ?
Essaïd Wakli