Longtemps présenté comme étant «le plus grand journal» algérien en termes de tirage, Echourouk vit dans une situation catastrophique. La publication collectionne les dettes. Elle est suspendue de tirage dans plusieurs imprimeries du pays.
L’information, restée longtemps dans les rédactions, a été confirmée, à demi-mot, par le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, qui a évoqué, ce lundi matin, sur les ondes de la radio gouvernementale, le cas du journal arabophone, sans le citer nommément. «Je peux juste vous dire qu’il y a un quotidien qui se targue d’avoir le meilleur tirage, mais qui a également cumulé la plus grosse dette », a indiqué Djamel Kaouane.
Interrogé sur le fait de savoir si cela n’a rien à voir avec la ligne éditoriale, le ministre a indiqué qu’il s’agit d’un «problème entre deux entreprises», Echourouk et les imprimeries d’Etat.
Le cas d’Echourouk n’est pas unique. Le ministre a indiqué que près de 60 journaux, entre hebdomadaires et quotidiens, qui ont disparu des étals depuis le début de la crise financière en 2014.
Rania Aghiles