Médicaments/ Contrebande à la frontière algéro-tunisienne 

Redaction

Les Douanes algériennes ont mis en échec une tentative d’introduction frauduleuse de quantités de médicaments depuis  la Tunisie. Cela s’est passé jeudi dernier au niveau d’un poste frontalier relevant de la wilaya de Souk Ahras.

Un algérien rentrant au pays a été arrêté alors qu’il cachait dans son véhicules plusieurs dizaines de boites de médicaments. C’est la deuxième fois, indique une source des Douanes de la wilaya de Souk Ahras, que des contrebandiers tentent d’introduire des médicaments depuis la Tunisie. Il y a quelques semaines, une autre personne a été également interpellée alors qu’elle transportait quelques centaines de boites.

Même si les services de sécurité n’ont pas communiquaient les noms des médicaments saisis, il est clair qu’il s’agit de ceux touchés par la pénurie depuis quelques mois. Au mois de février dernier, Abdelouahed Kerrar, président l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) avait affirmé que «plus de 210 molécules étaient absentes du marché national et sans aucune alternative». Des pénuries dues, selon lui, «aux retards accusés dans la délivrance des programmes d’importation et le contrôle des quantités importées».

Du côté du ministère de la Santé, on affirme qu’il n’y a aucune pénurie et que tous les médicaments sont disponibles en Algérie. Il y a près de deux ans, un anti-coagulant, le Syntrom, coûtant officiellement moins de 200 dinars la boite, était cédé au niveau de certaines pharmacies, mais aussi dans la rue, entre 1000 et 1500 dinars. Beaucoup d’algériens se le procurait en Tunisie où son prix est fixé à 1,6 dinars tunisiens (près de 90 dinars algériens).

Elyas Nour

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