Le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, a adressé, ce lundi 31 octobre, un message au peuple algérien à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire du déclenchement de la Révolution. Le chef de l’Etat a évoqué les affres de la guerre, les sacrifices du peuple algérien, l’indépendance, mais également son bilan présenté comme étant une réussite.
Après avoir ravivé les esprits en évoquant la douleur du colonialisme et les tragédies causées par une France arrogante, spoliatrice et criminelle, le chef de l’État s’est attardé sur ce qu’il qualifie de défis actuels».
Après avoir rendu les hommages traditionnels aux forces armées qualifiées d’héritières de l’Armée de libération nationale (ALN), il a mis en exergue la nécessité de préserver la stabilité. Pour lui, l’ANP doit, aujourd’hui plus que jamais, s’investir dans la lutte contre les «résidus du terrorisme», un terrorisme violent, dit-il, qui menace la stabilité nationale de par sa prolifération dans des États voisins.
Sur ce registre, le chef de l’État a évoqué le «défi sécuritaire» placé, avec soin, à la tête de toutes les priorités. Le texte du message a d’ailleurs clairement spécifié que la sécurité est la pierre angulaire sur laquelle repose la stabilité du pays, une stabilité dont l’ANP est, selon le texte, garante.
Le deuxième défi évoqué par le chef de l’Etat est celui du développement économique. Pour lui, la crise actuelle est une crise globale à laquelle sont confrontés tous les pays dépendants des hydrocarbures. Le Chef de l’État a également tenu à mettre en exergue les dépenses colossales consenties par l’État pour mettre en place des infrastructures solides garantissant un meilleur cadre de vie aux Algériens. Selon lui, «des efforts gigantesques ont été consentis et des résultats remarquables ont été atteints. Des centaines de milliards de dollars de revenus pétroliers ont été mobilisés, notamment pour la construction des écoles, des universités, des hôpitaux, des logements, dans l’alimentation en énergie et en eau courante ainsi que dans les infrastructures de base».
Le chef de l’État affirme, à travers ce message, que son bilan est irréprochable. Pour ce qui est de la crise, elle n’est, selon lui, nullement imputable à une mauvaise gestion, mais plutôt à des facteurs extérieurs.
Le troisième et dernier défi évoqué par le chef de l’État est celui de la stabilité. Pour lui, la constitution, amendée début 2016, a été élaborée de sorte à garantir plus de liberté et de transparence. Cependant, dit-il, « le succès de la démocratie pluraliste exige la stabilité. J’appelle donc toutes nos formations politiques à concourir à la préservation de cette stabilité. C’est là une obligation pour chacun, envers le peuple source de la démocratie, et envers la patrie unique pour tous».
Massi M.