La mort du journaliste Abdelhak Bouattoura était-elle évitable ? Selon sa famille, le décès de leur parent est du essentiellement à une erreur médicale commise par deux établissements publics de santé, à savoir l’hôpital de Birtraria et l’hôpital Mustapha.
Selon des membres de la famille Bouattoura, alors que le journaliste souffrait de maux au ventre, le médecin qui l’a ausculté au niveau de l’hôpital de Birtraria a conclu à un problème de constipation. Il lui a prescrit donc du Spasfon et l’invite à rentrer chez lui. Le mal n’a pas disparu pour autant. Abdelhak Bouattoura se dirige alors vers l’hôpital Mustapha-Pacha. En l’absence d’une radio ou d’autre consultation approfondie, on conclut alors à une «infection intestinale». On a établi une ordonnance et le patient est rentré chez lui.
Mais les douleurs n’ont pas plus cessé. Cela devenait insupportable. La famille a alors décide de le diriger vers une structure privée. Une fois à la clinique El Azhar, on s’est rendu compte qu’il s’agissait plutôt d’une occlusion intestinale. Le cas était grave, mais il est trop tard pour faire quelque chose. Car, pour ce genre de pathologie, les médecins doivent intervenir immédiatement, au risque de voir la situation se compliquer. C’est malheureusement ce qui s’est passé avec Abdelhak Bouattoura, parti à l’âge de 59 ans.
Certains membres de sa famille envisagent de déposer plainte pour négligence. D’autres, à l’image de son épouse, préfèrent attendre.
Essaïd Wakli