Mort suspecte du journaliste Mohamed Tamalt/ La famille du défunt déterminée à établir la vérité

Redaction

La mort suspecte du journaliste Mohamed Tamalt n’a pas fini de susciter des interrogations. Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, est intervenu, hier, pour disculper le gouvernement et l’administration pénitentiaire.  Mais la famille du défunt ne l’entend pas de cette oreille.  

Intervenant, hier, en marge d’une séance de débat au Sénat, le ministre de la Justice a assuré qu’il n y avait pas d’affaire Mohamed Tamalt. Pour lui le communiqué qui a été publié dimanche par l’administration pénitentiaire  était très clair et son contenu dégage cette administration ainsi que le gouvernement de toute responsabilité.

Vraisemblablement préoccupé par les déclarations du frère du défunt accusant notamment l’établissement pénitentiaire de Koléa de maltraitance, Tayeb Louh a déclaré qu’une autopsie a été ordonnée par le procureur de la République, ajoutant  que «ce dernier va lever le voile sur les doutes d’Abdelkader Tamalt, le frère du journaliste».

Réagissant aux déclarations du ministre de la Justice, l’avocat de la famille Tamalt, Me Amine Sidhoum, a tenu à préciser que  le seul et unique objectif de la défense est de connaître la vérité et faire la lumière sur les conditions d’incarcération de Mohamed Tamalt depuis son emprisonnement en juillet dernier, et non pas se livrer à une quelconque manipulation de l’opinion publique.

L’avocat a également mis en avant la nécessité d’obtenir le dossier médical complet du défunt pour comparer les faits et les allégations. Pour lui, le rapport d’autopsie n’est que secondaire car il définit la cause ou les causes directes du décès alors que la défense est en quête des véritables raisons de l’hospitalisation qui a conduit à ce décès.

Massi M.