Si Didier Deschamps l’appelle le mois prochain, Nabil Fékir ne dira pas non

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Dans une interview accordée à Bein Sport, le père du très convoité Nabil Fékir laisse entendre que son fils, qu’on annonce plus enclin à rejoindre l’équipe de France, pourrait potentiellement choisir d’évoluer avec les Verts. Le milieu de l’Olympique Lyonnais n’a pas encore tranché sur son avenir internationale. Véritable révélation de la Ligue 1, Nabil Fékir, 21 ans, a réussi à s’imposer en titulaire indiscutable chez les Gones, actuel leader du championnat. De plus en plus courtisé par les clubs européens, son avenir international est également au centre des débats. France ou Algérie, Fékir devrait trancher en mars.

Tiraillé entre son pays de naissance (France) et son pays d’origine (Algérie), le jeune milieu lyonnais décevra forcement les amateurs de football dans l’un des deux pays en prenant sa décision. Le gaucher a néanmoins laissé entendre qu’il pencherait en faveur des Bleus si Didier Deschamps venait à le sélectionner le mois prochain : « La décision de choisir entre l’équipe d’Algérie et l’équipe de France sera très compliquée. Je vais peser le pour et le contre, et j’annoncerai ensuite ma décision finale. Je sais que les deux peuvent m’appeler le mois prochain. J’essayerai de prendre ma décision avant le mois de mars. Ce n’est pas facile, c’est sûr. Je vais en parler avec mon père, et on verra bien, même si je lui en ai déjà parlé. Il a vécu 20 ans en Algérie, c’est son pays. On connaît tous l’engouement des Algériens pour la sélection nationale. Mais après, c’est moi le joueur, la décision finale m’appartient. Si Didier Deschamps m’appelle le mois prochain, ça sera difficile de dire non ».
La FAF doit convaincre Nabil Fékir
Pour le père de l’intéressé, « c’est à la FAF de convaincre Nabil, ce n’est pas à moi de le faire ! ». Il laissera cependant son fils faire son propre choix en âme et conscience : « Si j’étais à la place de mon fils Nabil, j’aurais bien entendu joué pour l’Algérie et porté le maillot de l’équipe nationale algérienne.  Mais malheureusement je ne suis que son papa. Je ne peux décider à sa place. C’est à lui d’assumer sa responsabilité».
Ce n’est plus un secret pour personne, le milieu prolifique de l’OL intéresse énormément Christian Gourcuff qui voit en lui la pièce manquante pour parfaire son système de jeu devant. D’où l’importance pour son père de convaincre sa pépite : «Personne n’a pris attache avec lui jusqu’à présent de manière officielle. Cela m’étonne franchement. Après tout, je ne peux pas lui imposer un choix.  Je ne peux pas lui imposer de jouer pour l’Algérie ou la France.  C’est aux dirigeants de la FAF de le convaincre. J’ai parlé avec Raouraoua, il m’a dit que juste après la Coupe d’Afrique, on devait se voir mais jusqu’à maintenant, il n’y a rien».
Les deux sélections internationales devraient être fixées sur le choix définitif de Fékir courant Mars.

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