Coupe arabe des clubs/ Menace sur les championnats des pays nord-africains

Redaction

Une

La Coupe arabe des clubs, ou l’«Arab champion’s League», va être relancé cette saison avec une dotation financière astronomique, après une interruption de quatre années. C’est le club algérien du NA Hussein Dey qui représentera l’Algérie.

Le tour éliminatoire doit commencer le mois prochain, même si jusque-là les dates précises de la compétition n’ont pas encore été transmises à la Fédération algérienne de football (FAF). La phase finale aura lieu du 21 juillet au 5 août 2017 en Egypte. Deux tours éliminatoires, africain et asiatique, sont au programme.

La Coupe arabe des clubs a disparu depuis quatre années en raison de l’absence de financement et un problème de calendrier. Les différentes fédérations trouvaient, en effet, des difficultés à caser les matchs de la compétition. D’où le changement de la formule avec de légers tours éliminatoires et une phase finale entre juillet et août.

Avec ce retour, l’Union arabe de football (UAFA) veut frapper fort. Son président, l’Emir Tourki Ben  Khaled, a annoncé aujourd’hui que le vainqueur touchera une prime qui pouvant atteindre les 2,4 millions d’euros. Un pactole beaucoup plus important que celui qu’offre la Confédération africaine de football (CAF) qui est de l’ordre de 1,4 millions de dollars (près de 1,2 millions d’euros). Ce qui ne va certainement pas être apprécié par la Confédération africaine de crainte que les clubs nord-africains (Algérie, Tunisie, Maroc et Egypte) donnent d’avantage d’importance à cette compétition plus lucrative.

Les championnats nationaux pourraient également être «faussés» vu que des clubs seraient plus tentés d’arracher une place qualificative à la Ligue arabe aulieu de jouer pour la première ou la deuxième palce.

Verra-t-on un jour un club «sacrifier» le titre de champion ou la finale de Coupe d’Algérie pour prendre part à la Ligue arabe ? Fort possible. D’autant plus qu’en plus de l’aspect financier, le niveau de la compétition arabe n’est pas aussi relevé que la Ligue des champions d’Afrique.

Elyas Nour