Le départ d’Ahmed Ouyahia de la Présidence de la République et sa désignation comme premier ministre a laissé un poste vacant au palais d’El-Mouradia. Depuis, les noms de son successeur au poste, si convoité, de chef de cabinet du président de la République pullulent. A commencer par Tayeb Belaïz. Mais depuis quelques jours, le nom d’Abdelaziz Belkhadem revient avec insistance.
L’information est donnée pour «sûre» par certains sites d’information qui vont jusqu’à lui en faire le candidat du régime aux présidentielles de 2017. De la part du concerné, qui passe ses vacances dans une ville de l’extrême-ouest du pays, tout comme de la présidence de la République, aucune confirmation.
Du coté du FLN, on préfère s’installer dans la dénégation. Le secrétaire général du parti, Djamel Ould-Abbès, a démenti toute nomination de l’ancien premier ministre. «Je détiens cette information de source sûre : Belkhadem ne sera jamais nommé à la présidence. C’est une thèse définitivement écartée », a-t-il dit à nos confrères de TSA. Le chef du FLN se réfère, en effet, à un communiqué de la Présidence de la République, diffusé en 2014, dans lequel il est clairement indiqué que l’ancien secrétaire général du FLN est «exclu» de toute fonction officielle dans les appareils de l’Etat.
Mais au vu de ses sorties hasardeuses, il est difficile de croire les affirmations de Djamel Ould-Abbès. Vendredi, il avait annoncé une «décision importante» devant intervenir ce samedi. Finalement, il ne s’agit que de la convocation du corps électoral. Une tartuferie, en fait.
Rania Aghiles
