La omra ne fait plus recette. La hausse des frais de visa, imposée par les autorités saoudiennes, dissuade les Algériens de se rendre sur les Lieux saints.
Le syndicat national des agences de voyages augure une année catastrophique en ce qui concerne la omra qui pourrait, selon lui, connaître un recul de 70%.
Pour les professionnels du secteur, la décisions des autorités saoudiennes augmentant la taxe de visa pour les pèlerins est une démarche tout à fait «égoïste». Les représentants de ce syndicat ont affirmé qu’ils ne disposaient d’aucun moyen pour protester contre cette mesure abusive. A vrai dire, cela est du ressort du gouvernement qui devrait adopter la même démarche que celle entreprise avec la Tunisie, suite à la taxe imposée aux touristes algériens.
Toujours selon ses estimations, le syndicat a indiqué que les prix du déplacement, fortement répercutés par la taxe de visa, connaîtront des augmentations substantielles pour atteindre les 30 millions de centimes au lieu des 17 millions actuels.
Ainsi, la prochaine saison des pèlerinages sera marquée par une hausse des prix et une éventuelle diminution de la durée du séjour qui passera de 15 jours à dix jours, selon le président du Syndicat national des agences de voyages, Elyasse Senoussi.
Massi M.