Les enquêtes menées par les autorités saoudiennes dans le cadre de l’opération main propre instiguée par le prince héritier, Mohamed ben Salman, s’intéressent aux affaires douteuses du group Bin Laden. Les autorités saoudiennes ont sollicité leurs homologues algériennes afin d’enquêter sur d’éventuelles malversations du groupe.
L’ambassadeur d’Arabie saoudite à Alger a remis aux autorités algériennes une demande officielle du gouvernement de son pays sollicitant le lancement d’une enquête afin de revoir, dans les détails, les contrats signés par Bakr Bin Laden et certaines institutions de l’État dans le domaine du BTP et du tourisme, rapporte le site émirati Erem News.
La requête saoudienne concerne tous les projets réalisés par le géant saoudien comprenant notamment, la construction d’édifices gouvernementaux et d’ambassades, à l’instar de celle du Qatar ou encore celle de la Palestine à Dely Brahim. Même les logements construits par le Saudi Binladin Group dans la cadre de la formule AADL seraient actuellement passés au microscope.
La même source a souligné le fait que le partenariat entre Bakr Bi Laden et le gouvernement algérien s’est particulièrement renforcé en 2016 après la signature d’un contrat pour quatre projets, au mois de mars de la même année, engageant un investissement total d’un milliard de dollars. Le contrat stipulait que les investissements saoudiens en Algérie augmenteront pour atteindre les 100 milliards de dollars à l’horizon 2026.
Le site émirati a par ailleurs révélé que Saudi Binladin Group, a réussi à convaincre le Premier ministre de l’époque, Abdelmalek Sellal, de renoncer à la règle du 51/49 en contrepartie de la réalisation d’un gigantesque projet touristique d’un coût total de 100 milliards de dollars. Affaire à suivre.
M.M.