Dans un communiqué commun parvenu à notre rédaction, l’ex-ministre des Finances, Ali Benouari, et le leader du Mouvement pour la jeunesse et le développement, Rachid Nekkaz, ont rendu public le contenu de leurs discutions qui se sont déroulées lors d’une rencontre organisée, vendredi, dans la capitale suisse. Objectif de cette réunion : nouer une alliance en vue des prochaines échéances électorales.
Trois heures durant, les deux personnalités de l’opposition ont abordé les questions brûlantes de l’actualité nationale pour dégager des points de convergence en vue de mettre sur pied une plateforme commune pour coordonner et mettre en «ordre de bataille toutes les énergies du pays pour que la transition démocratique se fasse dans les meilleurs délais et de manière pacifique». C’est dans cette optique que les deux hommes politiques prévoient d’œuvrer ensemble pour toucher d’autres forces politiques afin «d’élargir la concertation» dans le but de constituer un front commun.
Dans ce cadre les deux personnalités ont notamment abordé la possibilité de présenter des listes communes aux prochaines élections législatives. Sur ce sujet, le communiqué précise qu’une décision sera annoncée prochainement.
Conscients de la nécessité de construire une alliance forte, les deux personnalités ont décidé de roder ce nouveau partenariat en le mettant à l’épreuve à travers l’organisation d’actions communes. A cet effet, «les deux premiers tests seront l’organisation commune des activités de commémoration des événements du 17 octobre à Paris et la préparation conjointe d’une conférence sur les libertés à Alger ouverte aux citoyens algériens soucieux de l’avenir de leur pays», peut-on lire dans le communiqué.
Les deux personnalités ont également tenu à s’investir dans la question de la sensibilisation de la communauté internationale à la «nécessité de veiller à laisser le peuple algérien décider seul du choix de ses institutions et de ses dirigeants». Le communiqué traduit clairement la ligne adoptée par ces deux leaders et qui est celle d’expliquer aux partenaires traditionnels de l’Algérie qu’il n’est pas dans leur intérêt de soutenir un régime en faillite.
Massi M.