L’Algérie n’organisera pas de sitôt la Coupe d’Afrique des nations de football. La Confédération africaine (CAF) vient d’annoncer les pays qui organiseront la CAN pour les trois prochaines éditions. Pourquoi l’Algérie a été recalé ? Éléments de réponse.
Fin du suspense, le nom des organisateurs des trois prochaines CAN est enfin connu. Le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Guinée seront respectivement les pays hôtes des éditions 2019, 2021 et 2023, a annoncé ce samedi la CAF. En plus des trois nations retenues, les deux autres candidats étaient la Zambie et l’Algérie. Cette dernière avait même déposé des dossiers pour les CAN 2019 et 2021. Les membres du Comité exécutif de la CAF, au nombre de 19, dont le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, ont jeté son dévolu sur ces trois pays et par la même doublement recalé l’Algérie.
Les raisons de ce double échec ne sont pas connues. Faut-il croire que le dossier algérien n’était pas suffisamment convaincant ? Ou est-ce que ce double revers est lié à la mort du joueur camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé, le 23 août dernier, au stade de Tizi Ouzou, à l’issue du match de championnat JSK – USMA ? Dans cette course à l’organisation de la CAN, l’Algérie a peut-être pâti de la violence dans ses stades de football et le décès du meilleur buteur du championnat algérien a pu « refroidir » les membres du Comité exécutif de la CAF.
Il faut dire aussi que, contrairement à certains candidats qui ont dépêché, à Addis Abeba, en Éthiopie, là où se tenait la réunion du Comité exécutif de la CAF, d’importantes délégations, y compris des ministres, l’Algérie était faiblement représentée. Les responsables algériens savaient-ils à l’avance que le dossier déposé avait très peu de chance d’être sélectionné ? Personne ne peut l’affirmer pour le moment. Mohamed Raouraoua est attendu à Alger pour donner plus de détails sur le choix de la CAF et la non sélection de l’Algérie.
Elyas Nour