Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a procédé ce lundi 20 janvier à l’installation de la commission nationale de préparation de l’élection présidentielle du 17 avril 2014. Cette nouvelle fonction signifie donc qu’il ne sera certainement pas candidat lors du prochain scrutin.
Les rumeurs concernant une éventuelle candidature d’Abdelmalek Sellal, comme joker d’Abelaziz Bouteflika, si ce dernier venait à ne pas se représenter, sont à oublier. Comme l’avait annoncé la semaine dernière l’APS, le Premier Ministre est désormais officiellement à la tête de la commission nationale de préparation de l’élection présidentielle, qui a pour mission de veiller à la réunion de l’ensemble des conditions matérielles et humaines en vue du bon déroulement et la réussite de cette importante échéance électorale, rapporte l’APS. Abdelmalek Sellal, par souci de neutralité, ne peut jouer sur les deux tableaux en organisant une élection à laquelle il souhaite participer.
Son tour du pays, et la pugnacité qu’il mettait à défendre le bilan de dernier mandat d’Abdelaziz Bouteflika, laissait croire qu’il était peut-être en train de bâtir sa propre campagne. Finalement il sera seulement un soutien. Il ne pourrait être candidat seulement s’il démissionne de son poste de Premier Ministre et qu’il laisse alors à son successeur la charge de cette commission. Mais cela est peu probable.
En parallèle de cette commission nationale de préparation de l’élection présidentielle, la Commission nationale de supervision des élections (CNSEL) et la Commission nationale de surveillance ont également été installées. Tous les membres de la CNSEL ont été désignés par Abdelaziz Bouteflika, comme l’indique le Journal Officiel du 18 janvier, dans lequel est publié le décret de nomination. Les membres de cette même commission seront chargés de « superviser l’application des dispositions » de la loi organique relative au régime électoral du dépôt des candidatures jusqu’à la fin de l’opération électorale. Assurant ainsi équité et transparence.